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SUBSTANCE ABUSE AMONG ANTENATAL PATIENTS AT JOS UNIVERSITY TEACHING HOSPITAL, NORTH CENTRAL NIGERIA L'USAGE DE SUBSTANCE CHEZ LES PATIENTES DE LA CLINIQUE PRÉNATALE DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE JOS, CENTRE NORD DU NIGERIA 1

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NYANGO DD , DARU PH , AUDU MD , MUSA J , MUTIHIR JT * Abstract Background: Substance use in this country, among pregnant women, is a recent phenomenon as our women embrace western culture. More worrisome is the current finding showing no 'safe' level of alcohol exposure for possible adverse effect or harm to the developing child to occur. Aims and Objectives: To determine what substances are used and the prevalence of substance use among pregnant women attending the antenatal clinic of the Jos University Teaching Hospital, Jos, Northcentral Nigeria. Design: Cross-sectional study. Setting: Jos University Teaching Hospital. Results: A total of 557 women were administered the pre-tested questionnaire. The mean age was 29.1 years, with a range of 15 to 48 years. The prevalence rate of substance used among the pregnant women was 43.8%. In all, 244 of the 557 women were taking one substance or the other. About 61.9% of the women abuse Kolanuts. There was no significant difference in the age group between those who sue it and those who do not (p-value 0.7411). Other substances were chlorpheniramine 10.6%, alcohol 8.6%, diazepam 4.5% and promethazine 2.5%, cigarettes/tobacco 2.9%, phenobarbitone 2.9%, cocaine 2.5%, codeine 2.0%, and marijuana 1.6%. A significant number 22.8% admit to using other substances in pregnancy. The commonest reason given for substance use is to control nausea and vomiting of early pregnancy. Conclusion: Nigerian pregnant women use and abuse a wide variety of substances and drugs during pregnancy just as their counterparts in the developed world. The high prevalence observed in this study was largely due to the consumption of locally available substances. Résumé Cadre : L'usage de substance chez les femmes enceintes dans notre pays est un phénomène récent qui est apparu avec l'adoption par nos femmes de la culture occidentale. Plus inquiétante est la découverte actuelle montrant qu'il n'existe pas de niveau d'alcool « sûr » auquel l'enfant en développement peut être exposé sans effet néfaste ou dangereux. Buts et objectifs : Déterminer quelles sont les substances utilisées et la prévalence de l'usage de substances chez les femmes enceintes fréquentant la clinique prénatale du Centre Hospitalier Universitaire de Jos, centre du Nigéria. Conception: Étude transversale.

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Substance Abuse Among Antenatal Patients at Jos University Teaching Hospital, North Central Nigeria L'usage De Substance Chez Les Patientes De La Clinique Prénatale Du Centre Hospitalier Universitaire De Jos, Centre Nord Du Nigeria

Lieu : Centre Hospitalier Universitaire de Jos, centre du Nigéria. Résultats : Un total de 557 femmes ont reçu le questionnaire préparée. L'âge moyen était de 29,1 ans, réparti dans une fourchette de 15 à 48 ans. Le taux de prévalence de la consommation de substances chez les femmes enceintes était de 43,8 %. Au total, 244 des 557 femmes prenaient une substance ou une autre. Environ 61,9 % des femmes prenaient la noix de kola. Il n'y avait aucune différence significative dans le groupe d'âge entre celles qui en prenaient et celles qui n'en prenaient pas (valeur p 0.7411). D'autres substances consommées comprenaient la chlorphéniramine (10,6 %), l'alcool (8,6 %), le diazépam (4,5 %) et la prométhazine (2,5 %), 2,9 % de cigarette/tabac, 2,9 % de phénobarbital, 2,5 % de cocaïne, 2,0 % de codéine et 1,6 % de marijuana. Un nombre important de femmes (22,8 %) a avoué user d'autres substances pendant la grossesse. La raison la plus fréquente avancée pour l'usage de substance est le besoin de contrôler les nausées et vomissements en début de grossesse. Conclusion : Les femmes enceintes nigérianes usent et abusent d'une grande variété de substances et de drogues pendant la grossesse tout comme leurs homologues dans les pays développés. La prévalence élevée observée dans cette étude est en grande partie due à la consommation de substances localement disponibles.

Introduction

Introduction

About 2.6 million women who deliver each year use alcohol at some point during their pregnancy and about 1 million children each year are exposed to alcohol, tobacco and illegal drugs (MATID) during gestation.1 These figures may even be an underestimate because prevalence rates are often dependent on selfreporting by pregnant women, which is associated with the global challenge of underreporting.2,3,4 Maternal self-report of drug use is problematic because of the fear of the consequences of admitting to the use of drugs such as involvement of Child Protective Services (CPS), the threat of child removal from mother, and more importantly in our environment it is socially unacceptable.

Environ 2,6 millions de femmes qui accouchent chaque année consomment de l'alcool à un moment donné pendant leur grossesse et environ 1 million d'enfants sont exposés chaque année à l'alcool, au tabac et à des 1 drogues illicites (MATID) pendant la gestation. Ces chiffres peuvent être même une sousestimation car les taux de prévalence dépendent souvent de l'auto-déclaration par les femmes enceintes alors que celle-ci est soumise au défi mondial de la sous2,3,4 déclaration. L'auto-déclaration maternelle de l'usage de drogues est problématique en raison de la crainte des conséquences de l'admission de l'usage de drogues comme l'intervention des Services de Protection des Enfants (SPE), la menace d'enlèvement des enfants à la mère, et plus important encore, dans notre environnement, l'usage de drogues est socialement inacceptable. En outre, l'autodéclaration est peu fiable en raison de l'inexactitude de la mémoire, surtout quand on pose des questions comme « quand », « 5 combien de fois » et "quelle quantité". L'usage de substance pendant la grossesse est un

1 Department of Obstetrics and Gynaecology, Jos University Teaching Hospital, Jos 2 Department of Psychiatry, Jos University Teaching Hospital, Jos, Nigeria.

E-mail:[email protected] *Correspondence Grant support: None Subvention de soutien: Aucune Conflict of Interest: None Conflit d'intérêts: Aucun

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Furthermore, self-report is unreliable because of the inaccuracy of recall, especially when questions such as "when", "how often" and "how much" are asked.5 Substance use during pregnancy is a major public health issue and a 6,7,8,9 social policy concern. This is because women account for majority of drug addicts in 10 the developed countries. Importantly, current reports showed no 'safe' level of alcohol exposure for the possible adverse effect or harm to the developing child caused 11 by the chemical effect of the drug to occur. Maternal prenatal substance abuse is defined as chronic use of alcohol and/or other drugs. The teratogenic effects of alcohol are well established. One of the most widely chronicled problems attributed to alcohol use is fetal alcohol syndrome (FAS).12 FAS is arguably the most common known non-genetic cause of mental retardation. FAS was first described in the published medical literature in 1968 and refers to a constellation of physical abnormalities. Maternal alcohol ingestion is associated not only with physical malformations but also disruption of brain development, significant impairments in behavior, attention control and language development, and an increased risk of offending behavior in later life. Different labels have been used to describe this heterogeneous group including fetal alcohol effects (FAE) and alcohol-related neuro13 developmental disabilities (ARND). Ethanol freely crosses the placenta, thus directly affecting developing embryonic and fetal tissue leading to miscarriage, microcephaly 14,15,16 and mid-face abnormalities. Some of the mechanism by which alcohol exert its teratogenic effects is by induction of apoptosis, cell adhesion defects, accumulation of free radicals, effect on growth factors and antagonism of retinoic acid biosynthesis. As with most other teratogens, the mechanism of 35

problème de santé publique majeur et une 6 789 préoccupation de politique sociale. Ceci est parce que les femmes représentent la majorité 10 des toxicomanes dans les pays développés. Ce qui est plus important, c'est que les rapports actuels ont montré qu'il n'existe aucun niveau d'alcool « sûr » pour la protection de l'enfant en développement contre les conséquences néfastes ou dangereuses causées par les effets 11 chimiques des drogues . L'abus de substances par la mère en période prénatale est défini comme la consommation chronique d'alcool et/ou d'autres drogues. Les effets tératogènes de l'alcool sont bien connus. Un des problèmes chroniques les plus largement attribuées à la consommation d'alcool est le syndrome d'alcoolisme fœtal 12 (SAF). LE FAS est sans doute connue comme la cause non génétique la plus fréquente du retardement mental. Le FAS a été décrite pour la première fois dans la publication médicale en 1968 et se réfère à une constellation d'anomalies physiques. La consommation d'alcool par la mère est associée non seulement à des malformations physiques, mais aussi à la perturbation du développement du cerveau, à des déficiences importantes dans le comportement, à la concentration et au développement du langage, et à un risque accru de comportement offensant plus tard dans la vie. Différentes étiquettes ont été utilisées pour décrire ce groupe hétérogène dont « effets alcool fœtaux » (EAF) et « déficiences neurologiques du développement liés à l'alcool (TNDLA).13 L'éthanol traverse librement le placenta et affecte ainsi directement le tissu embryonnaire et fœtal en développement conduisant à une fausse couche, une microcéphalie et des anomalies amincit.14,15,16 Certains des mécanismes par lequel l'alcool exercent ses effets tératogènes sont par l'induction de l'apoptose, les défauts d'adhérence cellulaire, l'accumulation de radicaux libres, l'effet sur les facteurs de croissance et de l'antagonisme de la biosynthèse de l'acide rétinoïque. Comme avec la plupart des autres substances tératogènes, le mécanisme des lésions peut varier en

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damage may vary according to the stage of embryological development.

fonction du stade du développement embryonnaire.

Similar effects may occur in a range of circumstances where infants are exposed to a variety of neuroactive substances and drugs of abuse. Mothers who abuse opiates do not usually take care of their own health 17 antenatally, and the infants are often raised in less than ideal family circumstances

Des effets similaires peuvent se produire dans une gamme de circonstances où les enfants sont exposés à une variété de substances neuro-actives et d'abus de drogues. Les mères qui abusent des opiacés ne s'occupent habituellement pas de leur santé pendant leur 17 grossesse, et les nourrissons sont souvent élevés dans un environnement familial moins qu'idéal.

There is a marked variation between countries (and even between regions of countries) in quantities, patterns and types of alcohol consumed and illicit drugs used. Therefore, generalization from one country to another is probably unwise, and researchers, clinicians and policy makers should rely on local estimates rather than extrapolating. More so, there have been few studies investigating the prevalence of illicit drug use in pregnant women. Importantly, substance use in this country is a recent phenomenon as our women embrace the western culture.

Il y a une variation marquée entre les pays (et même entre les régions d'un même pays) en terme de quantités, modèles et types d'alcool consommé et de drogues illicites usées. Par conséquent, il ne serait pas sage de généraliser d'un pays à l'autre, et les chercheurs, cliniciens et décideurs devraient compter sur les estimations locales plutôt que d'extrapoler. D'ailleurs, il existe peu d'études sur la prévalence de l'usage de substance chez les femmes enceintes. Ce qui est plus important, c'est que l'usage de la substance dans ce pays est un phénomène récent apparu avec l'adoption par nos femmes de la culture occidentale.

Therefore, accurate identification of women who are at risk of drug-exposed-pregnancy and intervening with them is important not only to understand the nature and magnitude of the problem, but also an essential strategy for preventing drug–exposed pregnancies. Importantly, early detection of infants with significant exposure history is critical so that they can be monitored for possible developmental problems.

Par conséquent, l'identification précise des femmes en risque de grossesse-exposée à la drogue en vue d'intervenir auprès d'elles est importante non seulement pour comprendre la nature et l'ampleur du problème, mais aussi une stratégie essentielle pour prévenir les grossesses exposées à la drogue. La détection p réco ce d es n o u rrisso n s ayant d es antécédents d'exposition importante est essentielle afin qu'ils puissent être surveillés pour des problèmes de développement possibles.

Although the use of maternal serum biochemical makers such as gamma- glutamyl transferase, mean corpuscular volume, haemoglobin-associated acetaldehyde, carbohydrate-deficient as a means of identifying heavy drinking in pregnancy is the ideal, are still under evaluation.

Bien que l'utilisation de fabricants biochimiques sériques tels que gammaglutamyl transférase, volume globulaire, acétaldéhyde lié à l'hémoglobine, déficiente en hydrates de carbone comme moyens d'identification de forte consommation d'alcool pendant la grossesse soit idéal, ils sont toujours en cours d'évaluation.

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Hence, maternal reports using structured questionnaire or information collected about the mother from medical record review remain acceptable methods. This study was based on self-administered structured questionnaire.

Par conséquent, les réponses maternelles à travers le questionnaire structuré ou des informations recueillies sur la mère à partir de l'examen des dossiers médicaux demeurent des méthodes acceptables. Cette étude était fondée sur un questionnaire structuré autoadministré.

Although there are a number of promising approaches using biomarkers of exposure, self-report still remains the main method of exposure ascertainment and is likely to remain so. This method relies on several assumptions that have been shown to be problematic. In addition, there are several factors such as shame, fear, of disclosure, or the concern about admitting to engaging in socially/culturally undesirable behavior that will affect willingness to report drug or alcohol use accurately. These factors are likely to play an even more important role in pregnancy, where both drinking alcohol and drug use have been associated with harm to the unborn child.

Bien qu'il existe un certain nombre d'approches prometteuses à l'aide des biomarqueurs d'exposition, l'auto-évaluation demeure encore la principale méthode de détermination de l'exposition et risque de le rester. Cette méthode repose sur plusieurs hypothèses qui se sont révélées problématiques. En outre, il y a plusieurs facteurs tels que la honte, la peur de la divulgation ou l'inquiétude d'admettr se livrer à un comportement socialement /culturellement indésirable qui affectent la volonté de signaler l'usage de drogues ou d'alcool avec précision. Ces facteurs sont susceptibles de jouer un rôle encore plus important pendant la grossesse lorsque la consommation d'alcool et l'usage de drogues sont associés à des dommages à l'enfant à naître.

There have been few studies investigating the prevalence of illicit drug use and types of substances used by pregnant women in Nigeria in general and in Central Nigeria in particular. The aim of the study is to determine the prevalence and types of substances used by pregnant women attending the antenatal clinic of the Jos University Teaching Hospital in North-Central Nigeria.

Il y a eu peu d'études sur la prévalence de l'usage de drogues illicites et les types de substances utilisées par les femmes enceintes au Nigeria en général et dans le Centre du Nigéria en particulier. Cette étude vise à déterminer la prévalence et les types de substances utilisées par les femmes enceintes fréquentant la clinique prénatale du Centre Hospitalier universitaire de Jos dans le centrenord du Nigeria.

Materials and Methods

Matériel et méthodes

Study Area Jos is the capital of Plateau State in northern Nigeria. It lies between latitude 09° 52'N and longitude 008° 54'E at an elevation of 1,285M 12 above sea level. The Jos University Teaching Hospital (JUTH) is a federal tertiary care facility located within Jos metropolis.

Couverture de l'étude Jos est la capitale de l'état du Plateau au nord du Nigéria. Il se situe entre la latitude 09° 52 ' n et longitude 008° 54'E à une altitude de 1 285 12 M au-dessus du niveau de la mer. Le Centre hospitalier universitaire de Jos (JUTH) est un établissement fédéral de soins tertiaires situé dans la métropole de Jos.

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Study Sample All pregnant women attending the ANC were eligible for recruitment into the study. These included women of all age group, parity, social status, etc. Approval for the study was obtained from the JUTH Ethical Committee. Informed consent was obtained from all participants.

Échantillon de l'étude Toutes les femmes enceintes fréquentant la CP (Clinique Prénatale) étaient qualifiées pour faire partir de l'étude. Il s'agissait de femmes de tous âges, parité, statut social, etc. Le Comité de l'éthique du JUTH a autorisé l'étude. Les participantes ont donné leur consentement en toute connaissance de cause.

Study Protocol This study was done between January and June 2011, a period of 6 months. Participants were recruited from the antenatal clinic of JUTH. The questionnaire was written in English language and interpretation in the dominant local language (Hausa) was conducted by a member of the research team where necessary. The purpose of the study, as well as risks and benefits, were explained to all participants.

Protocole de l'étude Cette étude a été réalisée entre janvier et juin 2011, une période de 6 mois. Les participantes ont été recrutées dans la clinique prénatale du JUTH. Le questionnaire a été rédigé en langue anglaise et interprété dans langue locale dominante (Hausa) en cas de besoin par un membre de l'équipe de recherche. Le but de l'étude, ainsi que les risques et les avantages, ont été expliquées à toutes les participantes.

Statistical Methods Data were analyzed with Epi Info 3.5.3 (CDC, Atlanta, Georgia) and Microsoft Office Excel 2003 (Microsoft Corporation, Redmond, Washington). Results are expressed as mean and standard deviation except where specified. Linear regression was used to assess correlations between continuous variables.

Méthodes statistiques Les données ont été analysées avec Epi Info 3.5.3 (CDC, Atlanta, Géorgie) et Microsoft Office Excel 2003 (Microsoft Corporation, Redmond, Washington). Les résultats sont exprimés en moyenne et écart sauf indication. La régression linéaire a été utilisée pour évaluer les corrélations entre les variables continues.

Results A total of 557 women were administered questionnaire. The mean age was 29. 2± 5.3 years; Variance of 28.03; Median of 29 years and a mode of 28 years with a range of between 15 and 48 years. The prevalence of substance use among the women was as high as 43.8%. That is 244 of the 557 women were taking one form of substance or the other. About 27.1% used kolanuts, chlorpheniramine 4.7%, alcohol 3.8%, diazepam 2.9%, promethazine 2.0%, cigarettes / tobacco 1.3%, phenobarbitone 1.3%, cocaine 1.1%, codeine 0.9% and marijuana 0.7%. Other substances were piriton and chlorpheniramine 10.6% each, alcohol 8.6%, diazepam 4.5%,

Résultats Le questionnaire a été administré à un total de 557 femmes. L'âge moyen était de 29. 2± 5,3 ans ; Variance de 28.03 ; Médiane de 29 ans et un mode de 28 ans avec une fourchette de 15 à 48 ans. La prévalence de la toxicomanie chez les femmes était aussi élevée que 43,8 % soit 244 des 557 femmes prenaient quelque substance. Environ 27,1 % prenaient des noix de kola, 4,7 % de la chlorphéniramine, 3,8 % de l'alcool, 2,9 % du diazépam, prométhazine (2,0 %), cigarettes / tabac (1,3 %), phénobarbital (1,3 %), 1,1 % de cocaïne, 0,9 % de codéine et 0,7 % de la marijuana. D'autres substances étaient piriton et la chlorphéniramine 10,6 % chacun, l'alcool 8,6 %, le diazépam 4,5 %, la prométhazine 2,5 %,

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promethazine 2.5%, cigarettes/tobacco 2.9%, phenobarbitone 2.9%, Cocaine 2.5%, codeine 2.0%, and marijuana 1.6%. Surprisingly, up to 22.7% of the substance users were aware of problems associated with their use in pregnancy. Yet, a significant number 22.8% assert to use of other substances in pregnancy. These drugs or medications were not stated and the reason for using them was unclear. About half (49.2%) of the women used these substances to relieve nausea and vomiting in early pregnancy. The second commonest reason was the belief that these substances especially alcohol would help in the development of the baby (28.5%). The other reason was to improve appetite (7.8%). Surprisingly, about 11.7% of the women had no reason for the substance used as seen in Figure 1. Kolanuts were the most abused substance. There was no significant difference in the age group with those that do not use, p-value is 0.7411. The age distribution of the women is shown in Figure 2. Women of active reproductive age group (25-30 years) were the main users of alcohol.

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2,9 % de cigarettes et tabac, phénobarbital 2,9 %, cocaïne 2,5 %, codéine 2,0 % et 1,6 % de la marijuana. Étonnamment, jusqu' à 22,7 % des consommatrices de substance étaient conscientes des problèmes liés à leur utilisation pendant la grossesse. Pourtant, un nombre important de 22,8 % avoue utiliser d'autres substances pendant la grossesse. Ces drogues ou médicaments n'ont pas été précisés et les raisons de leur utilisation n'étaient pas claires. Environ la moitié (49,2 %) de ces femmes prenait ces substances pour soulager les nausées et les vomissements en début de grossesse. La deuxième raison était la croyance que ces substances, en particulier l'alcool aiderait le développement du bébé (28,5 %). Une autre raison était d'augmenter l'appétit (7,8 %). Étonnamment, environ 11,7 % des femmes n'avait aucun justificatif pour la prise de substance comme on le voit sur la Figure 1. La noix de kola était la substance la plus abusée. Il n'y avait aucune différence significative dans le groupe d'âge avec ceux qui n'en usaient pas, la valeur p est 0.7411. La répartition par âge des femmes est illustrée sur la Figure 2. Le groupe des femmes en âge de reproduction active (25 à 30 ans) était le principal consommateur d'alcool.

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Figure 1: Reasons for Use of Substance during Pregnancy/ Motifs pour l'usage de substance pendant la grossesse

Helps me eat better = me permet de mieux manger I have no reason = pas de raison My husband wants me to = mon mari me l’a demandé Other reason = autre raison Relieves nausea ans vomiting = soulage la nausea et le vomissement Will help my baby = aidera mon bébé

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Figure 2: Age distribution of women Using Kola during Pregnancy/ Répartition par âge des femmes prenant la Kola pendant la grossesse

Discussion

Discussion

Substance use during pregnancy is a major public health issue and a social policy concern. This is because research has shown that women account for majority of drug addicts in the developed society. While mothers who abuse substances do not usually take care of their own health antenatally, the impact of substance use extends far beyond maternal health to that of a large number of the unborn population. Reports from across Europe have shown that although many women stop taking alcohol once pregnant, a significant number 18 continue to drink. A prevalence of 2.5% of women drinking in pregnancy reported in the

La consommation d'alcool pendant la grossesse est un problème majeur de santé publique et une préoccupation de politique sociale. Ceci parce que la recherche a montré que les femmes représentent la majorité des toxicomanes dans les sociétés développées. Alors que les mères qui abusent de substances ne s'occupent habituellement pas de leur santé avant la naissance, l'impact de la toxicomanie s'étend bien au-delà de la santé maternelle à celle d'un grand nombre de la population à naître. Des rapports à travers toute l'Europe ont montré que, bien que beaucoup de femmes cessent de prendre de l'alcool une fois enceinte, un 18grand nombre d'elles continuent à en boire. Les rapports montrent une prévalence de 2,5 % de femmes consommant l'alcool pendant la grossesse dans les pays développés.19 Ce taux est plus bas que les 3,8 % dans la présente étude.

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developed world.19 This is lower than the 3.8 percent in this study. This may be due to the widespread consumption of the local brew called burukutu in the study environment. Also the drinking of refined alcohol (Guinness) and gin is practiced as a form of haematinic and blood cleanser respectively especially for the pregnant woman. Illicit drug use has been conceptualized as a spectrum with occasional experimental use of 'soft' drugs at one end, which is virtually universal in many developed countries, through to dependent drug use at the other end. In the middle of this spectrum is the recreational use of drugs. Although it is surprising to observe that about 1.1% and 0.7% of our study population consent to the use cocaine and marijuana respectively, this is even lower than the 4.6% to 5.5% reported among women using illicit drugs while 20,21,22 pregnant. Only 1. 3% of the respondents used cigarette/tobacco in pregnancy.

Cela peut être dû à la consommation généralisée de la bière locale appelée burukutu dans l'environnement de notre étude. Aussi la consommation d'alcool raffiné (Guinness) et gin est pratiquée en guise de nettoyant hémoplastique et sanguin respectivement surtout pour la femme enceinte. La consommation de drogues illicites a été conceptualisée comme un spectre avec une utilisation expérimentale occasionnelle de drogues « douces » à un bout, ce qui est pratiquement universelle dans de nombreux pays développés, puis passe à la dépendance à la drogue l'autre bout. Au milieu de ce spectre se trouve l'usage récréatif des drogues. Même s'il est surprenant de constater qu'environ 1,1 % et 0,7 % de notre population d'étude consentent à l'usage de cocaïne et de marijuana respectivement, c'est encore plus bas que les 4,6 % à 5,5 % des femmes usant de drogues illicites pendant la grossesse.20,21,22 Seulement 1. 3 % des personnes interrogées ont pris de cigarette/tabac pendant la grossesse. La noix de kola est utilisée par la population en général comme un stimulant, largement disponible et bon marché qu'elle peut facilement être obtenue de camelots ambulants. En outre, aucune stigmatisation religieuse ou sociale n'y est attachée.

Kolanuts are used by the general population as a stimulant, widely available and cheap that it can easily be obtained from street hawkers. Also, it has no religious or social stigmatization. About a quarter (22.8%) of the respondents admitted to use of other substances during pregnancy. There is need to explore further to identify these other substances women may be using during pregnancy.

Environ un quart (22,8 %) des personnes sondées ont admis utiliser d'autres substances pendant la grossesse. Il y a besoin d'aller plus en profondeur pour identifier ces autres substances susceptibles d'être utilisées par les femmes pendant la grossesse.

The women had many reasons for the use of the substances. These included things like the relief of nausea and vomiting in 49.2% of the women; to help with the development of their baby in 28.5%; to improve their appetite and heap them eat better in 7.8%; their husbands wanted them to take in 0.6% and other reasons in 2.2%. About 11.7% of the women, however, had no reason for taking the substances. All women taking kolanuts did so to control the nausea and vomiting associated with early pregnancy. The taking of alcohol, especially Guinness Lager beer as erroneously believed, was to help in the development of their babies.

Les femmes ont beaucoup de motifs pour l'usage des substances parmi lesquelles on peut citer le soulagement de la nausée et des vomissements chez 49,2 % des femmes ; l'aide au développement de leur bébé chez 28,5 % ; l'augmentation de l'appétit afin de mieux manger chez 7,8 % ; sur demande de leur mari chez 0,6 % et d'autres motifs chez 2,2 %. Environ 11,7 % des femmes, cependant, n'avait aucune raison pour la prise des substances. Toutes les femmes prenant la noix de kola le faisaient pour contrôler les nausées et les vomissements associés au début de grossesse. La prise d'alcool, surtout la bière Guinness Larger tel que faussement cru, avait pour but d'aider au développement de leurs bébés.

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It is believed that pregnant women are not likely to volunteer information about their drug and alcohol consumption given the likely stigmatization of their behavior. In fact, they tend to hide such behaviours because of fears of being deemed unfit to bring up their baby, and possibly other older siblings, if there are child protection issues. About 1.1% use diazepam and cocaine, and 22.7% are aware of problems associated with the use of cocaine in pregnancy, while 2.7% use non-prescribed promethazine.

On croit que les femmes enceintes ne donneraient pas volontairement d'informations sur leur consommation d'alcool et de drogues étant donnée la stigmatisation susceptible de découler de leur comportement. En fait, elles ont tendance à cacher ces comportements par crainte d'être jugées inaptes à élever leur bébé et éventuellement les autres frères et sœurs plus âgés, s'il existe des problèmes de protection des enfants. Environ 1,1 % des femmes prennent le diazépam et la cocaïne, et 22,7 % d'elles sont conscientes des problèmes liés à l'usage de cocaïne pendant la grossesse, tandis que 2,7 % prennent de la prométhazine non prescrite.

The findings from this study raise the novel and exciting possibility that pregnant women abuse a lot of substances and drugs during pregnancy in the developing world as their counter-parts in the developed world. About a quarter of the respondents admitted to use of other substances during pregnancy. There is need to explore further to identify these other substances women may be abusing in pregnancy. Therefore, a well-designed study is needed to establish the extent of abuse and the temporal relationship with congenital malformation seen in the region.

Les résultats de cette étude soulèvent la possibilité inédite et passionnante que les femmes enceintes abusent de beaucoup de substances et médicaments pendant la grossesse dans les pays en développement comme leurs homologues dans les pays développés. Environ un quart des personnes sondées ont admis user d'autres substances pendant la grossesse. Il y a besoin d'approfondir les recherches pour identifier ces autres substances dont les femmes enceintes abusent probablement. Par conséquent, une étude bien élaborée est nécessaire pour établir l'étendue de l'abus et la relation temporelle avec des malformations congénitales dans la région.

Conclusion Pregnant women in north central Nigeria just like other women in other parts of the world also use substances during pregnancy. However, the prevalence is still low. The high prevalence observed in this study was largely due to the consumption of locally available substances. The locally available Kolanut which contain caffeine was used by majority of the women to curtail nausea and vomiting calls for in-depth analysis to determine its full contents and its effect on the pregnant woman, her unborn child and subsequent development of the infant. Cigarette smoking is still very low among the pregnant women.

Conclusion Les femmes enceintes du centre nord du Nigeria, tout comme les femmes dans d'autres parties du monde, consomment également des substances pendant la grossesse. Toutefois, la prévalence est encore faible. La prévalence élevée observée dans cette étude est en grande partie due à la consommation de substances disponibles localement. La noix de kola disponible localement et contenant la caféine est prise par la majorité des femmes pour réduire la nausée et les vomissements en début de grossesse, ceci rend nécessaire une analyse approfondie afin de déterminer son contenu complet et son effet sur la femme enceinte, l'enfant à naître et le développement ultérieur de l'enfant. Le tabagisme est encore très faible chez les femmes enceintes.

The risk of fetal alcohol syndrome in the baby should be emphasized to pregnant mothers to counter the notion that alcohol improves fetal development. There is need for policy formulation to educate expectant mothers on the dangers of substance use especially in early pregnancy.

Il conviendrait de souligner le risque de syndrome d'alcoolisme fœtal chez le bébé aux femmes enceintes afin de contrer l'idée que l'alcool améliore le développement du fœtus. Il y a nécessité d'élaboration de stratégies pour éduquer les femmes enceintes sur les dangers de la toxicomanie en particulier en début de grossesse.

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Substance Abuse Among Antenatal Patients at Jos University Teaching Hospital, North Central Nigeria L'usage De Substance Chez Les Patientes De La Clinique Prénatale Du Centre Hospitalier Universitaire De Jos, Centre Nord Du Nigeria

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Substance use in this country, among pregnant women, is a recent phenomenon as our women embrace western culture. More worrisome is the current findin...
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