Editorial  Éditorial What can’t be taught Ce qui ne s’enseigne pas

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hat can’t be taught is the name of a new column that has its first article in this issue of The CVJ. The idea for such a column came from the Emerging Leaders Program (ELP), which seeks to help veterinarians ensure there is joy in the workplace by effectively coping with the many challenges encountered in veterinary practice. Participants in this program believed that a column geared to the needs of new graduates and delivered in a light-hearted style would be valuable to new graduates and would be a useful addition to the serious science in The CVJ. This is seen as a mechanism for augmenting the 1-day ELP workshop held as part of the CVMA Annual Convention. Veterinary schools are well known as storehouses of information and reasoning skills that serve graduates well in clinical practice or as a base for other forms of practice. New graduates can look back on an education that emphasized evidence-based information and the need for scientific rigor in their approaches to decision-making. They recognize the need to be able to separate facts that are based on sound scientific investigation from claims that are poorly supported and opinions that have no scientific basis. This mindset is important as new graduates, throughout their careers, will continue to assess the quality of the information they receive. They will recognize that information may change over time and that “clinical decision-making requires ongoing reconciliation of studies that provide different answers to the same question” (1). However, learning is not restricted to science-based knowledge. There is a vast amount of information that is based on experience and doesn’t fit the mold for a case report or a scientific article. “Experiential learning is most succinctly described as ‘learning by doing’. But it’s not just about jumping in the water to learn how to swim. That’s just doing. Properly done experiential learning involves a period of reflection after a burst of doing, where the learner reflects on their actions and results in order to learn from them” (2). Recently, during a 50-year reunion of my class I had the opportunity to hear classmates relate some of their interesting activities in practice. None would

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e qui ne s’enseigne pas est le nom d’une nouvelle rubrique dont le premier article est publié dans le présent numéro de La RVC. L’idée d’une telle rubrique provient du Programme des futurs leaders (PFL), qui cherche à aider les vétérinaires à trouver du plaisir au travail en gérant efficacement les nombreux défis inhérents à la pratique de la médecine vétérinaire. Les participants au PFL croyaient qu’il serait utile de publier une rubrique axée sur les besoins des finissants qui serait présentée dans un style convivial et représenterait un excellent complément à la science sérieuse de La RVC. Cette initiative est considérée comme un prolongement de l’atelier d’une journée du PFL qui se tient lors du congrès annuel de l’ACMV. Les écoles de médecine vétérinaire sont reconnues comme la bibliothèque contenant l’information et les capacités de raisonnement auxquels les finissants font appel en pratique clinique ou sur lesquels ils s’appuient pour les autres types de pratique. Les finissants peuvent compter sur une formation axée sur des données factuelles et la nécessité d’appliquer une rigueur scientifique dans la prise de décisions. Ils reconnaissent le besoin de séparer les faits appuyés par des enquêtes scientifiques sûres des allégations mal fondées et des opinions n’ayant aucune justification scientifique. Cet état d’esprit est important vu que, pendant leur carrière, ils continueront à évaluer la qualité de l’information qu’ils reçoivent. Ils reconnaîtront que l’information peut évoluer au fil du temps et que «la prise de décisions cliniques exige la conciliation constante d’études qui offrent des réponses divergentes à la même question» (1). Cependant, l’apprentissage ne se limite pas aux connaissances scientifiques. Il existe une vaste quantité d’information qui se base sur l’expérience et qui ne s’insère pas dans un rapport de cas ou un article scientifique. «L’apprentissage expérientiel est le plus succinctement décrit comme «l’apprentissage par la pratique». Mais cela ne se limite pas seulement à sauter à l’eau pour apprendre à nager, car le saut ne représente que l’action. L’apprentissage expérientiel, lorsqu’il est bien mis en pratique, comporte une période de réflexion après une période d’activité

Use of this article is limited to a single copy for personal study. Anyone interested in obtaining reprints should contact the CVMA office ([email protected]) for additional copies or permission to use this material elsewhere. L’usage du présent article se limite à un seul exemplaire pour étude personnelle. Les personnes intéressées à se procurer des ­réimpressions devraient communiquer avec le bureau de l’ACMV ([email protected]) pour obtenir des exemplaires additionnels ou la permission d’utiliser cet article ailleurs. CVJ / VOL 55 / OCTOBER 2014

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qualify for a Case Report in The CVJ due to lack of controls in some cases, and involving only 1 or 2 cases in others. However, if the stories were told others may come forward to share similar experiences — reinforcing conclusions drawn by other practitioners. A classmate told of having a boxer dog annihilate a container with razor blades, which ended up as a massive number of small pieces in the stomach and small intestine. He did surgery and removed as many pieces as he could but estimated that about half the number of fragments could not be removed and remained in the dog’s intestine. The dog recovered well from surgery and was monitored over the next few days. The dog continued to do well and showed no adverse effects. When he encountered a 2nd similar case, he reasoned that surgery was likely unnecessary so he simply monitored the dog, which went on to recover from the episode without showing any ill effects. There were also really interesting cases involving the handling of personnel challenges. The column “What can’t be taught” intends to focus on experiences in the first few years of practice and is expected to appear 4 to 6 times per year in The CVJ. It is being co-ordinated

through the CVMA office and has the support of participants in the Emerging Leaders Program, who will be writing for the column. If there are others who would like to contribute to the column they may contact Ms. Heather Broughton ([email protected]). Veterinarians who have gone beyond the first few years in practice of any kind shouldn’t feel left out. You have even more experience to share. You may use “Practitioner’s Corner” to write about interesting cases or experiences from which colleagues may learn — or get a good laugh, or both.

intense, où l’apprenant reflète sur ses gestes et résultats afin d’en tirer des apprentissages» (2). Récemment, durant la réunion du 50e anniversaire de ma promotion, j’ai eu l’occasion d’écouter mes confrères et consœurs parler de quelques-unes des activités intéressantes qui se passent dans leur pratique. Aucune de ces activités ne pourrait être publiée dans un rapport de cas de La RVC en raison, dans certains cas, de l’absence de témoins et, dans d’autres, de l’observation de seulement un ou deux cas. Toutefois, si les anecdotes étaient racontées, d’autres personnes pourraient communiquer d’autres expériences semblables — ce qui renforcerait les conclusions tirées par les autres praticiens. Un ancien camarade de classe m’a raconté l’histoire d’un chien Boxer qui avait déchiqueté un contenant de lames de rasoirs et qui s’était retrouvé avec un nombre considérable de petits morceaux dans l’estomac et le petit intestin. Il a réalisé une chirurgie et enlevé le plus grand nombre de ces morceaux qu’il pouvait, mais il estimait qu’environ la moitié des fragments ne pouvaient pas être enlevés et ils sont donc restés dans l’intestin du chien. Le chien s’est bien rétabli de la chirurgie et est demeuré sous observation au cours des jours suivants. Le chien est demeuré en bonne santé et n’a manifesté aucun effet indésirable. Lorsqu’il a observé un deuxième cas semblable, il a raisonné que la chirurgie était probablement inutile, alors il a simplement surveillé le chien qui s’est ensuite rétabli sans manifester d’effets néfastes. Il y a aussi des cas vraiment intéressants portant sur la gestion des défis liés au personnel.

La rubrique «Ce qui ne s’enseigne pas» vise à examiner les expériences des premières années d’exercice et devrait paraître de quatre à six fois par année dans La RVC. Elle est coordonnée par le bureau de l’ACMV et jouit de l’appui des participants au Programme des futurs leaders, qui collaboreront à la rédaction de la rubrique. Si vous aimeriez collaborer à la rubrique, vous pouvez communiquer avec M me Heather Broughton ([email protected]). Les vétérinaires qui ont déjà accumulé plusieurs années de pratique, peu importe le domaine, ne devraient pas se sentir laissés pour compte. Vous avez encore plus d’expérience à partager. Vous pouvez vous prévaloir du «Coin du praticien» pour écrire à propos de cas ou d’expériences intéressantes qui pourront informer, voire même amuser vos collègues.

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References 1. Garg AX, Hackam D, Tonelli M. Systematic review and meta-­ analysis: When one study is just not enough. Clin J Am Sov Nephrol 2008;3:253–260. 2. Browne K. Experiental Learning. Available from: http://www.software hamilton.com/2013/08/05/experiential-learning/ Last accessed July 17, 2014. ■

Carlton Gyles

Renvois 1. GARG, A.X., D. HACKAM et M. TONELLI. «Systematic review and metaanalysis: When one study is just not enough», Clin J Am Sov Nephrol, 2008, no 3, p. 253–260. 2. BROWNE, K. Experiental Learning. Disponible au : http://www.software hamilton.com/2013/08/05/experiential-learning/ Dernière consultation le 17 juillet 2014. ■

CVJ / VOL 55 / OCTOBER 2014

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